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LES GROUPES:

MOZAFAR SHAFII ET L'ENSEMBLE RAST
, musique classique persane
avec Mozafar Shafii (chant), Mohammad Merati (kamânche), Arash Mohafez (santur), Behnaz Behnam-nia ('ud), Leyli Atashkar (setâr), Zia Mirabdolbaghi (percussion zarb)

Ensemble Basiani, chants polyphoniques de Géorgie
avec Meskhi Bezhan, Khachidze Elizbar, Donadze Gela, Tsetskhladze Paata, Lominadze Batu, Tskrialashvili Zurab.

ENSEMBLE RHOUM EL BAKKALI du Hadra Chefchaounia, Maroc
avec Rhoum El Bakkali (chef de troupe, soliste et percussion), Fatima Zohra Lahlou (soliste), Hanaa Imrani (soliste et percussion), Badia Elbakkali (choeur et percussion), Kaoutar Hmied (choeur et danse du hadra), Ouahiba El Bakkali (choeur et danse du hadra), Sanaa Makhchan (choeur et danse du hadra), Hasnaa Kharchouch (soliste), Latifa Serhani (percussion), Nesserine Aoulad Haidour (soliste et percussion), Soukaina Imrani (soliste et percussion), Raouya Oulad Ali (soliste et percussion), Ahmed Mouhibe (manager et accompagnateur)

ENSEMBLE SINGHINI,
chants et danses des cités royales Népalaises
avec Rameshwor Maharjan, (tambour dhimay, danse),
Kiran Maharjan (tambour dhimay, danse), Ramesh Maharjan (tambour dhimay, danse), MileshTandukar (tambours dhimay, daphakhin et cymbales bhussyah), Santosh Bhakta Shrestha (vièle esraj et cymbales bhussyah), Swayambhu Ratna Shakya (chant, cymbales, tambour damaru), Deependra Ratna Shakya (chant).




Ensemble Siculafolkexpress
de Salvatore Meccio
avec Massimo Laguardia, Vittorio Catalano, Fabrizio Trittico, Petra Cavaliere et Sergio Odori.  

 

ENSEMBLE SINGHINI

La fusion entre les apports populaires tibéto-birmans et les traditions ancestrales du monde hindou, telles qu’elles étaient pratiquées dans le sous-continent avant les invasions musulmanes, a conduit au développement dans la vallée de Katmandou d’une culture riche et originale: celle des Néwar, dont l’âge d’or remonte à l’époque des rois Malla (entre le 13e et 18e siècle)
L’ethnie néwar, un million de personnes environ, de langue tibéto-birmane, fortement imprégnée par le monde indien, se présente comme la plus ancienne société de la vallée du Népal. Le terme néwar semble dériver du nom de la langue parlée par les habitants de la vallée à cette époque. Les mots "newar" et "nepa", formés sur la même racine, renvoient d'ailleurs à l'origine à une même réalité géographique, le Népal.

La musique néwar est classée en 2 catégories: secrète et publique (Nw. agam/nigam). La première est inaccessible au non-initié et s'inscrit dans une stricte relation de maître à disciple, tandis que la seconde est généralement publique. (performances). Ainsi, les pratiques artistiques sont sous-tendues par un important dispositif d'apprentissages ritualisés, qui représentent l'un des ferments de l'unité des groupes.

Rameshwor Maharjan, né 1975 à Brahmatol, Katmandou, débute l'apprentissage de la musique et de la danse à l'âge de sept ans auprès de son grand père, Krishna Bhai Maharjan et son père, le flûtiste Ram Krishna Maharjan. Il complète sa formation traditionnelle avec les maîtres Lata Man Maharjan et Shiddhi Lal Maharjan. Diplômé du Fine Art Campus de l'Université Tribhuvan pour le chant classique, et de la Prayag Sangit Samiti d'AIlahabad (Inde), il aborde ensuite l'étude des danses rituelles du bouddhisme tantrique néwar. Il enseigne dans de nombreuses écoles de musique, instituts et orphelinats.

Kiran Maharjan, né en 1973 à Brahmatol, Katmandou, débute sa formation musicale sous la direction de son père, le maître de chant (dapha guru) Lok Bahadhur Maharjan, et celle des danses traditionnelles (dhimay pyakkhan) auprès de Shiddi Lal Maharjan et de Bina Joshi. Il étudie ensuite les percussions néwar avec Krishna Bhai Maharjan et aborde le répertoire des danses sacrées du Bouddhisme tantrique. Kiran enseigne également la musique et la danse dans les écoles Shree Kumari et Pruna Tara de Katmandou ainsi que dans divers instituts privés.

 



Ramesh Maharjan, né en 1974 à Katmandou, débute son apprentissage des danses charya à l'âge de 11 ans sous la direction du Pandit Ratna Kaji Bajracharya et de Rajendra Shrestha. Parallèlement, il étudie les techniques anciennes des danses de sa communauté (dhimay pyakkhan). Il aborde ensuite les percussions néwar avec Krishna Bhai Maharjan et le chant avec Kamal Chetri et Nisha Bhandari. Il enseigne la musique et la danse traditionnelle à la Buddha Daya School et auprès d’enfants défavorisés.

Milessh Tandukar,
est né en 1981 à Khumbeswar, Litpur. Il reçu tout d’abord son éducation musicale sous la direction de son père, le percussioniste Sanu Tandukar. Il rejoint ensuite l’école Prayah Samiti d’Hallahabad (Inde), ou il obtient brillament son diplôme de tablas. Ses maîtres sont Pandit Satyanarayan Chaudhari, Pandit Homnath Upadhaya et Prem Chandra Ojhaiya. Il enseigne les percussions néwar et les tablas à l'école de Chobhar, à l’Indira Sangeet Mahavidyalaya et à la Vadya siromani Gharana.

Né en 1972, Deependra Ratna Shakya a reçu sa formation musicale auprès de son père, Shakya Sanu Kaji et de sa mère Nani Chhori Shakya eux-mêmes musiciens et chanteurs. Il a reçu une formation vocale classique et s’est specialisé dans le chant Charya bouddhique au sein de l’Ensemble Dance Mandal.

Santosh Bhakta Shrestha, est né à Lalitpur en 1975. Il débute l’étude de la vièle esraj et de nombreux autres instruments traditionnels néwar à l’âge de 11 ans sous la direction des fameux maitres Satya Mohan Johi et Krishna Narayan Shrestha. Il est diplômé des écoles indiennes “Prayag sangeet samiti” et “IndiaKalanidhi Indira sangeet mahavidhyalaya”. Il enseigne dans de nombreuses écoles et a déjà produit une dizaine Albums en solo ainsi qu’au sein des ensembles Vajra et Trikaal.

Swayambhu Ratna Shakya, né en 1968 à Katmandou, débute son apprentissage du chant classique sous la direction de Navaraj Dhakal et celui du chant charya avec le Pandit Ratna Kaji Bajracharya. En 1998, il fut honoré de la prestigieuse distinction “Gaddhi Arohan Padak” des mains du roi Birendra Bikram Shah dev. Il a produit et enregistré de nombreux albums musicaux.